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CGT-Dassault-Argenteuil |
Tel : 01.34.11.82.76 Fax : 01.39.47.43.67 |
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Le Parisien Mardi 12 janvier 2021 |
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Le Parisien Mardi 12 janvier 2021 |
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Communiqué de presse du 5 janvier 2021 |
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Communiqué de presse en PDF : ICI |
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Réouverture de l'usine lundi 4 janvier 2021 |
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Suivez les négociations en cours !
- Compte-rendu de la troisième réunion de renégociation de l'accord d'entreprise "handicap" : ICI
(Déclaration préalable ICI ).
- Compte-rendu de la troisième réunion de renégociation de l'accord d'entreprise "égalité Homme/Femme" : ICI
(Déclaration préalable ICI ).
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Discrimination contre syndicalisation ? |
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Selon une étude récente, bien qu’ils fassent
majoritairement confiance aux syndicats pour les défendre, les salariés
français se syndiquent de moins en moins. Dans les années d’après-guerre ils
étaient 30 % à se syndiquer contre 10 % actuellement, soit l’un des plus faibles
taux des pays européens.
Malheureusement, il a aussi été démontré que plus le taux de
syndicalisation est faible, plus les inégalités salariales augmentent. Le
ministère du travail le reconnait par ailleurs : "les petits salaires sont les premières
victimes de la baisse de la syndicalisation".
D’une façon générale la lutte sociale
au travers des syndicats a permis des avancées majeures dans le monde du travail :
interdiction du travail des enfants, congés payés, droit à la
formation, temps de travail, comités d’entreprise, sécurité sociale, conditions
de travail, etc.
Cette réticence à s’engager peut
s’expliquer en partie par la crainte des salariés de voir leurs conditions de
travail se dégrader lorsque l’employeur apprend leur appartenance syndicale. Les
syndicalistes sont en première ligne pour défendre les intérêts des salariés
vis-à-vis du patron… C’est pour défendre ces droits qu’en France toutes les
formes de discriminations sont interdites, et à la CGT nous nous battons pour
qu’elles n’existent pas.
Les luttes contre toutes les formes de discrimination (homme/femme,
handicap, raciale, syndicale, orientation sexuelle, âge, ...) ont logiquement pris
de plus en plus de place dans le débat national car elles reposent sur les
valeurs fondatrices de notre République, de notre contrat social et de la
déclaration universelle des droits de l’Homme et du citoyen. C’est d’ailleurs
l’une des préoccupations majeures des jeunes de 18 à 34 ans en France.
Chez Dassault-Aviation nous faisons
face depuis des années à des logiques anti-CGT clairement assumées : Serge
Dassault traitant les militants de la CGT « d’abrutis qu’il faut mettre hors d’état de nuire », tout en
souhaitant « la fin du CDI ».
Sans parler de notre directeur de site qui, dès son arrivée à Argenteuil, comparait
la CGT à « une épidémie »… les
militants CGT n’ont que peu apprécié…
Pour ces différentes raisons, nous
avons tenté, depuis des années, d’éclaircir nos soupçons de faits de
discrimination sur le salaire et sur les évolutions de carrière des militants
de la CGT. N’est-il pas étrange qu’aucun
élu CGT n’ait jamais été promu contrôleur, préparateur ou agent de
maitrise ???
Nous nous sommes alors heurtés, sans surprise,
à un mur de silence de la part de toutes les personnes des ressources humaines
de notre société, en local et en central. Notre DRH, M. Vivot, toujours
dans la provocation, nous invite même à saisir un juge de prud’hommes pour
obtenir les données légales qui permettraient d’en savoir plus, nous l’avons
donc écouté.
Devant nos trop grandes difficultés à établir un dialogue
social constructif, nous nous sommes résignés et avons décidé de demander à un
juge de prud’hommes d’étudier le déroulement de carrière des élus et mandatés
de la CGT (dont certains d’autres sites : Seclin, Martignas…). L’affaire
est maintenant dans les mains de la justice, seule autorité habilitée à statuer
sur les faits de discrimination.
Nous espérons que toute la vérité sera
établie au terme de cette procédure et nous vous tiendrons bien entendu au
courant de la suite de cette démarche.
Pour finir, nous invitons toutes personnes se sentant
discriminées à venir à notre rencontre. Nous regarderons de façon attentive,
constructive et avec bienveillance le cas personnel de chaque salarié qui le
souhaite.
Argenteuil, mardi 8 décembre 2020
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Compte rendu de la réunion mensuelle de CSE + débrayage du vendredi 27 novembre |
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Mardi 24 novembre 2020 s’est tenue la
réunion mensuelle du CSE.
Effectifs : Nous sommes 627 actifs (-49 depuis le 1er
janvier 2020). 129 salariés Dassault sont en équipe, essentiellement au Rafale,
panneaux Fare et Falcon. En moyenne, ce mois-ci, 20 salariés étaient présents le samedi.
79 intérimaires sont présents (-100
depuis janvier, mais +7 par rapport au mois dernier). L’objectif de « zéro
intérimaire » en fin d’année est repoussé de 6 mois. Environ 180
salariés prestataires ou sous-traitants travaillent actuellement sur le site,
repartis dans 15 entreprises. Il n’y a plus de prestation de la SATIF, le
désengagement de AAA sur la porte PAX et de NOVAE sur les panneaux chaudronnés est
en cours.
Mobilité : Depuis le début du « plan de
transformation » (en 2017) 193 salariés ont quittés Argenteuil pour un
autre établissement Dassault, soit 21 % de l’effectif.
Rafale :
L’objectif de livraisons pour 2020 était de 24 fuselages aménagés avant COVID,
18 après, 21 tronçons 1-25 avant COVID 16 après. Depuis le début de l’année 15
fuselages aménagés ont été livrés, 16 tronçons 1-25, nous avons donc réalisé
l’objectif de fin d’année avec 2 mois d’avance !!!! Les cadences restent
inchangées.
Falcon : Pour
le Falcon, les cadences et les objectifs de livraison sont confirmés à la
baisse : 27 pour 2020. La cadence de fabrication Falcon est de 3.3/mois
jusqu’au 2ème trimestre 2021. 24 T12 ont déjà été livrés.
Récupération de travaux auparavant
sous-traités sur place :
- La
direction confirme la récupération de l’assemblage du 21/25 Rafale pour le 3ème trimestre 2021.
- Câblages Rafale T16 : recul
d’un trimestre pour un objectif au 3ème trimestre 2021. La
direction nous annonce que le « casting » des futurs
ajusteurs-câbleurs est en cours. Tous les salariés intéressés peuvent se faire
connaitre, aucune porte n’est fermée, aucune équipe n’étant encore formée.
CSSCT
(Comité Santé Sécurité et Conditions de Travail) : le fonctionnement de cette instance, qui
était un peu «compliqué» depuis un an en raison de l’attente d’un jugement
(finalement gagné par la CGT), s’améliore. Philippe Brun (élu CGT en cours de
procédure de rupture conventionnelle), a été remplacé par Loïc Morino (CGT).
Equipiers : un problème est apparu avec la mise en place
de SAP. L’horaire du vendredi matin va devoir être modifié pour respecter le
code du travail (L3121). Une solution provisoire est appliquée (pause de 20mn
entre 8h20 et 8h50). Une re-discussion de notre accord local d’horaire d’équipe
du matin va être nécessaire.
Magasins : Comme chacun le sait, les « annonces » faites aux
magasiniers par M. Dumoucel (voir tract de la semaine dernière) ont provoqué, à
juste titre, une mobilisation importante des salariés. Après l’arrêt de travail
de vendredi, vos élus CGT sont allés discuter avec M. Dumoucel.
Afin de rassurer définitivement les
salariés des magasins, vos élus CGT ont demandé vendredi un rdv à M. Lherm
(Directeur industriel Dassault-Aviation) et M. Dumoucel.
Ce rendez-vous s’est tenu lundi à
14h30 en présence de M. Lherm, Antoine, Dumoucel et Plagnol. M. Lherm semble
avoir désormais parfaitement compris la situation et mesuré la problématique
des magasiniers.
M.
Lherm nous a donné la garantie que tout sera fait dans le dialogue et au
volontariat, comme cela a été le cas depuis le début du plan de transformation,
tel que voulu par votre syndicat CGT et confirmé par notre PDG :
Rien ne sera
imposé aux magasiniers, ils iront sur Cergy s’ils le souhaitent
Une nouvelle
« communication » à l’attention des magasiniers est en préparation
par la Direction locale. Quoi qu’il en soit, d’autres points restent à
traiter : fixer un calendrier plus précis, rediscuter des conditions de
mobilités, des effectifs, des métiers, des formations, … pour tous les salariés actuels d’Argenteuil.
Nous vous tiendrons informés de
l’évolution de ces sujets, une commission économique du CSEC consacrée
uniquement à « Cergy » se tiendra à St cloud mi-janvier 2021.
Plus que jamais, c’est à nous de
construire notre avenir !
Argenteuil, mardi 1er décembre 2020
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Suivez les négociations en cours !
- Compte-rendu du CSEC extraordinaire du 1er décembre consacré à la mise en place du chômage partiel à Biarritz : ICI
(déclaration préalable des élus CGT au CSEC : ICI )
- Compte-rendu de la deuxième réunion de renégociation de l'accord "égalité Homme/Femme" : ICI
- Compte rendu de la deuxième réunion de renégociation de l'accord "handicap" : ICI
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Appel à la grève - vendredi 27 novembre 2020 |
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Mardi 24 novembre 2020 s’est tenue la
réunion mensuelle du CSE. Un point important,
concernant l’avenir des magasins et des magasiniers sur l’établissement de Cergy,
a été mis à l’ordre du jour par vos élus CGT.
Notre demande de clarification a été
provoquée par la tenue de 2 réunions « informelles » dans les
magasins d’Argenteuil animées par M. Dumoucel (responsable logistique Dassault
basé à St Cloud), lundi 9 novembre, puis jeudi 19 novembre.
Lors
de ces réunions, ce « responsable » a réuni les magasiniers et leur a
affirmé que la plupart d’entre eux n’iraient pas à Cergy mais qu’ils seraient
envoyés « ailleurs » ! Seules 10 places seraient disponibles à
Cergy, les 30 autres magasiniers seraient envoyés dans un entrepôt appartenant à
un sous-traitant, dans un lieu inconnu !
La
CGT dénonce cette méthode, nous rappelons à M. Dumoucel que le« bluff »,
qui ne vise qu’à mettre la pression sur les épaules des salariés, n’est pas une
pratique acceptable chez Dassault et en contradiction totale avec la position de
notre PDG : tous les salariés
d’Argenteuil iront à Cergy ! Ce point n’est pas négociable !
Ces premières intimidations doivent
cesser immédiatement et nous devons collectivement y mettre un coup d’arrêt !!!
ARRET DE TRAVAIL : Demain
matin, vendredi 27 novembre
Rendez-vous à l’atelier de la PPU à
10h00
Si
aujourd’hui la direction met la pression sur les magasiniers, demain ce sera le
tour d’un autre secteur ! Ouvriers, cadres, techniciens, agents de
maitrise,… tout le monde est concerné : Réagissons collectivement pour garantir un transfert serein de tous
ceux qui le souhaitent sur le nouvel établissement de CERGY !
Nous
avons pris contact et proposé aux autres organisations syndicales (CGC et CFDT)
de se joindre à cet arrêt de travail important pour tous les salariés
d’Argenteuil.
Argenteuil,
jeudi 26 novembre 2020
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Compte rendu CGT de la 2ème réunion "NAO Temps de travail" du mardi 17 novembre |
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En
préambule, la CGT a lu une déclaration en réitérant sa volonté d’échanger avec
la direction générale et les autres organisations syndicales sur le sujet de la réduction du temps de
travail. La direction générale refuse catégoriquement de débattre sur ce
sujet et a même essayé de museler les autres organisations syndicales !
Concernant
les congés légaux et jours de RTT 2021-2022, la Direction Générale nous montre
encore une fois son inflexibilité sur ce sujet en refusant de laisser tous les
congés à la libre disposition des salariés, comme le demande la CGT.
Voici
les dernières propositions de la DG pour les dates des congés imposés :
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9 jours de
RTT collectifs : 12 novembre 2021,
23-24-27-28-29-30-31 décembre 2021 et 27 mai 2022.
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1, 2 et 3ème
semaine de congés légaux : du 26
juillet au 13 août inclus.
·
4ème
semaine : libre disposition aux salariés, à prendre entre le 1er
mai et le 31 octobre 2021 (que l’accord soit signé ou non).
·
5ème semaine
de congés légaux : libre disposition.
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Petite
nouveauté, le 10ème jour de
RTT collectif non positionné serait à la libre disposition des salariés si
seulement si une majorité d’organisations syndicales apposent leur signature à
cet accord.
Un projet d’accord
sera envoyé par la DG
et soumis à signature jusqu’au 24 novembre
Temps de travail :
Le
sujet, mis à l’ordre du jour par une obligation légale, n’est toujours pas
abordé par la direction générale… qui souhaite uniquement parler des dates des
congés et RTT !
Il
a fallu une nouvelle fois que la CGT insiste pour parler de réduction du temps
de travail. Madame Sevault interdisant même aux élus CGC, CFDT, UNSA de
répondre aux questions posées par vos représentants CGT !
La
direction générale, pourtant jamais avare de « dialogue social », de « charte
éthique », de « société à taille humaine » renoue bien vite avec
les vieilles habitudes patronales du siècle dernier dès qu’elle en ressent le
besoin…
Après
de nombreuses relances de la CGT,
voici tout de même finalement les réponses obtenues sur le sujet de la réduction de temps de travail
(ouverture d’une vraie négociation demandée par la CGT) :
CFDT :
la CFDT Dassault-Aviation reste sur la position nationale de son syndicat :
Création d’une « banque de temps », débat autour des 32h/semaine.
CGC :
« Nous allons consulter nos
adhérents ».
UNSA :
Après avoir d’abord refusé de répondre, ces élus répondent également, mais en
rigolant : « oui voilà nous
aussi on va consulter ! »
La CGT dénonce ces attitudes
négatives vis-à-vis du sujet majeur qu’est la réduction du temps de travail. Le
sujet est vaste, les modalités possibles innombrables (sur 4 jours, sur 5
jours ? ouverture d’établissement sur 4, 5, 6 jours ? avec ou sans
jours de RTT ?, etc…).
La société française a
évolué ! Et 20 ans après la mise en place des 35 heures, l’ouverture d’une
vraie négociation sur ce thème ne serait
pas superflue !
Les conquêtes
sociales ?
Ces
organisations qui trainent des pieds sur le sujet de la réduction du temps de travail sont pourtant bien contentes de
bénéficier de toutes les conquêtes sociales obtenues par les militants
syndicaux qui les ont précédés. Les batailles et combats ont bien souvent été
longs et difficiles... mais ils ont
payé ! Les directions générales et le grand patronat, qui s’étaient battus
CONTRE les 35 heures, ne sont finalement jamais revenus dessus ! Signe que
ces avancées sociales ne furent pas si douloureuses qu’annoncées…
Soyons dignes de nos
prédécesseurs, ne baissons pas la garde : OUI, la réduction du temps de
travail, pour vivre mieux, pour travailler tous, doit maintenant être mise à
l’ordre du jour !
Argenteuil, jeudi 19 novembre 2020
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Compte-Rendu CGT : Réunion « Télétravail » du mardi 10 novembre 2020 |
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Mardi 10 novembre 2020 s’est tenue la première
réunion de négociation « Télétravail », où en préambule chaque OS a
fait une déclaration ( Déclaration CGT : ICI ).
Nous sommes revenus rapidement sur la
mise en place du télétravail dans le contexte de la crise sanitaire et de
l’obligation faite aux employeurs de mettre le plus possible les salariés en
télétravail. Malheureusement, la Direction Générale confirme que seuls 850
salariés sont actuellement en télétravail à 100 %, soit moins de 10 % des
effectifs (8819 salariés aux effectifs en décembre 2019). La Direction
Générale, mal à l’aise, refuse catégoriquement d’appliquer le protocole
sanitaire demandé par le gouvernement et ne souhaite pas aborder ce point avec
les organisations syndicales. Seule la négociation de l’accord télétravail en
« condition normale » sera abordée dans cette réunion.
Les principes et règles posés par la
Direction Générale concernant le télétravail sont les suivants :
-
Le télétravail
doit être « gagnant/gagnant » pour Dassault-Aviation et pour les
salariés
-
1 ou 2 jours par
semaine maximum (sauf pour les salariés à temps partiel/forfait réduit où
seulement une journée, au maximum, leur serait octroyée) au bon vouloir du
manager
-
Double « volontariat »
manager/salarié
-
Eligibilité du
poste et des missions au télétravail décidé uniquement par le manager
-
Réversibilité du
télétravail/présentiel à tout moment, lorsqu’une des parties le souhaite
-
Un an
d’ancienneté avant d’avoir droit au télétravail
-
Une seule demande
annuelle de télétravail pourra être faite (en début d’année ?)
COMMENTAIRES CGT
La
Direction Générale assume parfaitement leur politique salariale et managériale
du siècle dernier : le présentéisme. La directrice des ressources humaines
la résume par : « L’avion, on les fait pas à la maison ».
Certes, aucun salarié n’ajustera des pièces primaires dans son salon, mais
n’oublions pas tous les salariés qui travaillent derrière un écran d’ordinateur,
tous les jours, à 100 %.
Sur
l’éligibilité des postes au télétravail, un gros souci est déjà apparu :
seul le manager décide si un salarié a droit au télétravail, aucune commission
paritaire de suivi. C’est pour cela que dans un souci de transparence, la CGT
réclame une cartographie de l’ensemble des postes éligibles au télétravail dans
la société (pour rappel près de 4500 salariés étaient en télétravail à 100% à
la fin du premier confinement). Actuellement nous constatons une importante
disparité d’accès au télétravail entre les différentes directions et services,
ce que toutes les organisations syndicales dénoncent. La Direction Générale
doit mettre en place un système égalitaire, impartial et transparent sous peine
de voir grandir les tensions entre salariés et managers.
Afin
de simplifier les demandes de télétravail la CGT propose la tacite reconduction
de l’accès au télétravail. De même, une seule cession d’acceptation du
télétravail par an est bien trop
restrictive. La CGT demande à ce que chaque salarié puisse à tout moment
formuler et enregistrer une demande de télétravail via son portail RH.
Lorsque
les organisations syndicales demandent la mise en place d’un forfait pour la
prise en charge des frais liés au télétravail, la Directrice des ressources
humaines sort la carte « équité » avec le personnel ne pouvant pas
télétravailler (principalement le personnel en production et en soutien). De
façon bien commode la direction ne sort jamais l’équité lorsqu’il s’agit de
rémunération, d’APTT, d’augmentations générales, de primes d’ancienneté, de
primes d’équipes, d’heures supp…
D’une
façon générale, nous pouvons sentir que la Direction de Dassault voit le
télétravail comme un cadeau fait aux salariés, et en aucun cas comme une source
d’efficacité, de productivité, de qualité de vie au travail, …. Ou de
protection pour la santé et la sécurité des salariés.
Pour
finir, après de multiples refus des Directions Locales et de la Direction
Générale de mettre en place le protocole sanitaire nationale en entreprise,
nous nous voyons contraint d’en informer les préfets afin qu’ils prennent les
décisions et mesures adéquates.
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NAO Temps de travail 2020-2021 : Compte rendu de la 1ère réunion du 05 novembre 2020 |
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La
première réunion de négociation « NAO temps de travail » s’est
déroulée jeudi matin à St Cloud. La CGT a jeté un pavé dans la mare (voir la
déclaration préalable CGT : ICI) en dénonçant la
mascarade de ces réunions « NAO temps de travail » qui en réalité ne
servent qu’à annoncer les dates des congés !
Pour
la CGT, la question de la nécessité -ou non- de réduire le temps de travail ne
doit pas être un tabou ! C’est même le but officiel de cette négociation
annuelle obligatoire.
La
Direction Générale balaye cette demande d’ouverture de discussion d’un simple «
ce n’est pas d’actualité »… circulez !
Et
oui, sur ce sujet comme sur d’autres, notre entreprise au fonctionnement social
archaïque ne comprend qu’une chose : une
obligation légale (ou une mobilisation des salariés…)
Semaine
de 4 jours, 5 jours, 6 jours, 35 heures, 32h, 30h, nombre de RTT, etc…
Pour
la CGT il est temps d’en rediscuter. Depuis la dernière réduction du temps de
travail, intervenue en 1999-2000, le chiffre d’affaire et les bénéfices ont explosé !
A quand un juste retour à une meilleure
qualité de vie des femmes et des hommes qui ont permis cela ???
Nous
reviendrons sur le sujet lors de la prochaine
réunion et nous demandons aux autres organisations syndicales de se positionner
plus clairement sur ce sujet de la réduction du temps de travail
Concernant
la suite de la réunion, le sujet des dates de congés dans lequel la direction
générale souhaiterait nous enfermer, malheureusement rien de bien nouveau…
Dans la continuité des NAO salaires, la Direction se
montre une fois de plus intransigeante envers les salariés et ne se soucie guère
de leurs vies de famille.
La direction rejoue le même simulacre de
« négociation » que les années précédentes et annonce donc une
fermeture de 4 semaines pour l’été 2021 (3 semaines à date fixe puis une
semaine accolée avant ou après par le directeur de chaque établissement).
Les premières propositions de la Direction
Générale sont donc les suivantes :
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10 jours de
RTT collectives et capitalisation : 12
novembre 2021, 23-24-27-28-29-30-31 décembre 2021, 03 janvier 2022 et 27 mai
2022
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1, 2 et 3ème
semaine de congés légaux : du 26
juillet au 13 août inclus
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4ème
semaine : accolée avant ou après,
au choix de la direction de chaque établissement (19 au 23 juillet ou 16 au 20
août)
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5ème semaine
de congés légaux : libre disposition.
Les arguments développés
par toutes les organisations syndicales sont pourtant implacables et
irréfutables : la libre disposition complète des congés est possible et
nécessaire ! Les
contre-arguments (problèmes d’organisation du travail, de gestion compliquée…)
inlassablement servis par la DG sont d’un autre temps !
L’écrasante
majorité des entreprises de France, quel que soit le secteur d’activité, savent aujourd’hui organiser le travail en
bonne intelligence pour permettre à chacun de prendre ses congés quand il le souhaite !
Dassault serait-elle l’entreprise la moins
bien organisée du monde ?
Cergy, l’usine du futur, notre statut de salariés, …
ces sujets sont importants et ils ne peuvent pas être déconnectés de nos vies
personnelles.
Les millions d’euros investis dans les moyens de
productions seront inutiles sans des salariés motivés pour les faire
tourner !
Comme pour les
machines, la modernité, le futur, passe par des investissements
massifs dans l’HUMAIN ! Moins
travailler pour vivre mieux, oui c’est possible et nécessaire. La semaine de 4
jours n’est pas une utopie ! Beaucoup d’entreprises modernes ont déjà
franchi le pas !
N’ayons
pas peur de le revendiquer :
Travailler moins c’est l’avenir !
Argenteuil, jeudi 12 novembre 2020
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COMPTE RENDU DES ÉLUS CGT : Réunion du CSE du 27 octobre 2020 |
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Cette
réunion mensuelle du Comité Social et Économique a eu la particularité d’être
animée par le directeur-adjoint Mr Miglorini. Si le CSE du mois de septembre
avait été qualifié de surréaliste par l’ensemble des élus
de par les réponses données par notre « extraordinaire capitaine »,
on peut dire que les réponses de « l’adjoint », plus technique, plus
proche du terrain, ont permis la tenue de ce CSE de façon plus efficace.
Compte rendu de la réunion :
Nous
sommes 635 actifs, -41 par rapport au mois de janvier. Le
nombre de salariés en équipe est de 129.
En moyenne 4 salariés ont travaillé les samedis du mois de septembre.
Le nombre d’intérimaires est de 72 (-107, par rapport à janvier). 190 salariés prestataires ou sous-traitants
travaillent actuellement sur le site, repartis dans 15 entreprises.
Rafale :
L’objectif de livraison pour 2020 est de 24 fuselages
aménagés (vers Mérignac), 21 tronçons 1-25 (vers Biarritz). Depuis le début de
l’année, 13 fuselages aménagés et 14
tronçons 1-25 ont été livrés. La cadence pour le 1-25 reste à 1,2 /mois
jusqu’au 3ème trimestre 2021 et passe de 2 à 1,3 /mois pour l’Aménagement.
Falcon :
Les cadences et les objectifs de livraisons sont
confirmés à la baisse : 27 pour 2020.
Les cadences (tous types de Falcon) tourneront autour de 3,3 jusqu’au 3ème trimestre 2021. 21 T12 on déjà été livré.
Planning
et nombre de personnes concernées par les reprises d’activités en interne:
Comme annoncé par le PDG lors de la Commission Economique
du 27 août 2020 et reconfirmé au CSEC du 15 octobre à vos élus CGT, le
directeur-adjoint confirme le retour de plusieurs activités pour
l’établissement d’Argenteuil. Ces reprises permettent de maintenir tous les
effectifs Dassault malgré la baisse des cadences de fabrication :
- Assemblage
du 21/25 Rafale, à partir du 3ème
trimestre 2021. Charge de travail pour environ
10 personnes, répartie entre ajusteur confirmés et débutants.
- Câblage
Rafale T16, à partir du 2ème
trimestre 2021. Charge de travail pour environ
15 personnes. Pour la direction, si le personnel déjà présent à
l’aménagement semble être sa préférence, elle dit aussi que tous les candidats
intéressés peuvent se faire connaitre. Une formation est prévue.
- Logistique, même si pour M. Vivot la logistique n’est pas la
priorité, les élus CGT ont rappelé que les décisions de reprises d’activité
validées par la direction générale ne sont pas à discuter mais à mettre en
œuvre ! 10 personnes seraient donc
concernées par cette activité à partir de mi-2021.
A ce jour les principales activités Rafale encore
externalisées (que nous pourrions potentiellement récupérer à Argenteuil) sont
le C1-C7, la soute Radio et les corps externe chez AAA à Tarbes, et les
planchers 6x chez Laroche.
Point
mobilité suite à la visite des directeurs de Seclin et Argonay :
Si la difficulté de trouver des volontaires pour
l’établissement de Seclin est toujours d’actualité malgré « l’opération séduction »
réalisée par son directeur, le site d’Argonay a, selon la direction, intéressé 9
salariés. Chacun sera reçu par le service RH d’Argenteuil pour discuter de ses
souhaits de mobilité.
Pour la CGT, chaque volontaire doit pouvoir réussir
cette mobilité sans être bloqué : les formations doivent cesser d’être
attribuées au compte-goutte ! Toutes les reconversions sont possibles… si la
direction y met les moyens !
Point
d’avancement concernant l’établissement de Cergy :
M.
Segalen rappelait au dernier CSEC du 15 octobre que l’ambition est de faire de
l’usine de Cergy le modèle phare des
établissements de production, « l’équivalent
niveau modernité de ce qui se fait pour le tertiaire à Mérignac ». Une
réunion de la Commission Economique est donc prévue à St Cloud début 2021 afin
de présenter de façon détaillée notre futur établissement de Cergy.
Quelques
dates clefs : Le compromis de vente est signé,
le permis de construire devrait être délivré en février 2021, l’achat du
terrain dans la continuité (la délivrance du permis est une condition
suspensive de la vente), une livraison fin 2022, un déménagement étalé du début
2023 à mi-2023.
La
direction reconfirme que l’ensemble des activités présentes à Argenteuil seront
déménagées à Cergy.
Livraison de composants
et pièces sur palette pour la chaine
Falcon :
Depuis
quelque temps, les compagnons se plaignent de recevoir les kits d’assemblage au
pied de l’avion sur des palettes en vrac. La direction dit prendre note de
cette situation et prévoit de la régler au plus vite.
Dans
le même état d’esprit, vos élus sont également intervenus pour comprendre
pourquoi la chaine 6x (sensée être notre production la plus moderne !) manque
de petit matériel et n’est pas dotée de fiches d’instruction numérique
portables (comme cela se fait à Mérignac depuis 10 ans…) : là aussi la direction nous dit « en prendre
note ».
COVID
Une réunion supplémentaire du CSE a eu lieu vendredi suite
au re-confinement
national. Les mesures sanitaires prises à Argenteuil sont, pour la CGT,
actuellement vraiment insuffisantes.
Nous
demandons de toute urgence :
- Une communication claire sur la marche à suivre en cas
de symptômes ou cas contact.
- Un renforcement du nettoyage/désinfection quotidien effectué
par Organet.
- Que les équipiers du matin partent 30 minutes plus
tôt et que les équipiers du soir arrivent 30 minutes plus tard, pour limiter
les contacts entre les salariés.
- Que les plages variables du midi soient complétement
libérées (les horaires imposés par services, pour de nombreux salariés, créent
plus de problèmes qu’ils n’en règlent).
- La fin de la restriction du télétravail : tous
les salariés qui le peuvent et qui le souhaitent doivent pouvoir
télétravailler.
- La maintien systématique en chômage partiel des
salariés en « pathologie à risques ».
Argenteuil, le 10 novembre 2020 |
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Depuis maintenant un
an l’actualité au niveau national et mondial est centrée sur le covid-19.
Néanmoins, l’activité continue chez Dassault-Aviation et nous sommes
extrêmement occupés par la négociation d’accords : mesures sociales, NAO,
temps de travail, mesures sanitaires, télétravail, participation/intéressement,
etc. En effet, la Direction de
Dassault ne désarme pas et a souhaité s’attaquer à nos conditions de travail, à
nos rémunérations et avait même souhaité mettre en place un plan social (abandonné suite à l'annonce des Rafale grecs).
Dans ce contexte les NAO ont pu
paraître lointaine pour certains mais au vu des propositions de la Direction (0
% d’AG en 2020, 0,5 % d’AI en 2020 et 2021..) le mécontentement est palpable.
Pour preuve, des centaines de salariés ont débrayés sur les sites de
Dassault-Aviation et c’est bien normal, comment motiver les équipes avec des
augmentations si faibles ? Réponse : c’est impossible ! Et c’est
pourquoi il n’est pas question de cautionner cette politique salariale.
D’une façon générale nous devons
revenir sur la politique salariale de Dassault-Aviation qui est devenue
profondément inégalitaire : les salaires les plus bas deviennent de plus
en plus faibles et les salaires les plus hauts restent mirobolants.
Pour s’en rendre compte il suffit de
regarder la moyenne des rémunérations des cadres positionnés (>100) au
niveau de la société dans notre
bilan social : 77500 € brut annuel en décembre 2019 = près de 5000 €
net/mois ! La grande majorité des cadres positionnés vont être très
étonnés de ce chiffre puisqu’ils sont loin de toucher une telle somme ! Et
pour cause, ce sont les gros salaires qui font monter cette moyenne et même
parmi les cadres les inégalités sont criantes entre les jeunes et les anciens.
Pour nuancer cette inégalité nous
pouvons l’interpréter comme un fort espoir d’évolution salariale pour les
cadres : les jeunes cadres positionnés rentrent vers 2200 € net mensuel,
auront 5000 € vers les 2/3 de leur carrière et finiront vers 6500 € net mensuel,
soit un triplement de leur salaire
entre l’entrée et la sortie de Dassault-Aviation. Cette augmentation correspond
à 2,5 % chaque année pendant 42 ans.
C’est au final un très bon déroulement de carrière pour les 4700 cadres
positionnés de Dassault-Aviation et nous ne pouvons que nous en féliciter.
Pour ce qui est d’un
déroulement de carrière typique pour un non-cadre, que disent les chiffres de notre bilan social ? Un
compagnon Dassault-Aviation rentre généralement dans la société au
coefficient 170, 180 ou 190 et son salaire est très proche du RMG, soit 1650 €
net/mensuel. Il pourra alors espérer finir sa carrière aux coefficients 285 ou
305 pour un salaire net mensuel de 2350 à 2500 €.
Un compagnon
Dassault-Aviation peut alors envisager une multiplication de son salaire par
1,5 sur 42 ans … soit une augmentation
de 1% tous les ans pendant 42 ans ou 25-30 € net mensuel en plus par année.
Pour les non-cadres les plus « méritants », l’espoir est alors
de passer cadre et de changer de catégorie afin d’accéder aux budgets
d’augmentations des cadres, ce qui concerne, selon la direction générale, environ
25 % des effectifs. Pour les 75 % des non-cadres restants, l’évolution
salariale espérée à Dassault-Aviation est alors... médiocre ! L’effet est
même pervers puisque pour passer cadre il faut d’abord rejoindre la grille des
mini-salariaux des cadres, et donc piocher dans le budget d’augmentation des
non-cadres !!!
Selon les bilans sociaux nous avons
donc une multiplication par 3 du salaire pour les cadres positionnés durant
leur carrière et une multiplication par 1,5 du salaire des non-cadres. Comment
dans ces conditions parler d’une « rémunération motivante » comme le
dit notre direction générale et notre charte ? Impossible ! Et c’est
pourquoi nous devons nous battre chaque année pour lutter contre ces
augmentations minables !
Pour rajouter à ces
inégalités, la CGC, et maintenant l’UNSA, réclament chaque année et depuis 25
ans à ce que les cadres bénéficient d’un pourcentage d’augmentation supérieur
aux non-cadres. Pour finir, si on s’autorise à réfléchir non plus en
pourcentage mais en masse salariale la différence est gigantesque : 322
millions d’€ brut pour les 4700 cadres positionnés et 99 millions d’€ brut pour
les 2800 non-cadres (employés, techniciens, agents de maitrise, professionnels de
fabrication, …)
Lorsque que la Direction Générale
propose pour 2020 un budget d’AI de 1,3 % pour les cadres et 0,5 % pour les
non-cadres, les budgets respectifs sont de 4,2 millions d’€ et 500 000 €. Les
personnels en fabrication à l’atelier apprécieront cette nouvelle inégalité :
10 fois moins pour les non-cadres ! Nous ne pouvons qu’avertir la
Direction Générale : se moquer à ce point des personnels en usine, avec la
complicité de la CGC et de l’UNSA maintenant, ne peut plus durer et ne fait que
démotiver le personnel.
Si les chiffres qui sont dans ce
tract vous interrogent n’hésitez pas à aller les consulter sur votre portail
RH, dans la case des données sociales, tout y est ! Si vous avez encore
des doutes n’hésitez pas à questionner vos élus CGT. N’hésitez pas non plus à
aller questionner les élus des syndicats abonnés aux signatures des NAO.
Pour finir sur une note optimiste, il
ne tient qu’aux salariés de se mobiliser pour faire changer cette politique
salariale injuste. Comme le disait Serge Dassault, ce sont les mobilisations
qui font fléchir les Directions Générales ! En plus des mobilisations il y
a bien sûr aussi la syndicalisation, frein reconnu aux inégalités salariales
par le ministère du travail : « les petits salaires sont les premières
victimes de la baisse de la syndicalisation ».
Argenteuil, le 5 novembre 2020
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Compte rendu CGT : 1ère réunion de renégociation de l’accord "égalité Homme/Femme" |
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Notre
accord d’entreprise actuel concernant la lutte contre la discrimination Homme/Femme
arrive à échéance le 31 décembre 2020 (2017-2020). Cet accord défini les
critères, indicateurs, statistiques qui permettent aux
organisations syndicales, une fois par an, de surveiller les écarts et de
respecter les obligations légales de non-discrimination qui s’imposent désormais
aux employeurs.
La
CGT tire un bilan très critique sur les 3 ans de vie de cet accord. Certes,
mettre le sujet de l’égalité Femme/Homme à l’ordre du jour une fois par an est
une avancée certaine.
Pour
autant, le peu d’entrain mis par la Direction générale pour améliorer le
dispositif nous pose problème !
La
Direction générale, dont madame Guillemet et madame Sevault sont les
représentantes pour cette négociation, est globalement satisfaite de la
« méthode de mesure » actuelle
et de ses résultats.
Alors
que, pour la CGT, les indicateurs et
statistiques utilisés par la Direction générale masquent une grande partie de
la réalité de la situation des femmes chez Dassault. Le fameux « plafond
de verre », expression désignant le phénomène de mise à l’écart des femmes
lors des progressions « par opportunité », est camouflé dans des
données chiffrées embrouillées.
Madame
Sevault reconnait tout de même, du bout des lèvres, quelques indicateurs
« qui ne sont peut-être pas pertinents » ou « des petits problèmes
pour le passage au niveau P3II » mais se satisfait de pouvoir trouver dans
d’autres indicateurs des justifications…souvent un peu tirées par les
cheveux… Le bazar des chiffres est parfois bien pratique…
La
CGT fera des propositions d’amélioration concrètes pour le suivi des différences
de traitement Femme/Homme lors de la prochaine réunion.
Le
sujet des « jours enfants malades », également régi par cet accord
d’entreprise, devra, pour la CGT, aussi être remis sur la table : notre
entreprise est l’une des moins « généreuse » de l’aéronautique dans
ce domaine. Nous pourrions d’ailleurs également ouvrir le critère aux
« parents malades » : le vieillissement de la population est une
réalité que notre entreprise doit désormais prendre en compte pour améliorer la
conciliation de la vie personnelle et professionnelle.
Le
travail à temps partiel, dont le suivi de l’éventuelle discrimination liée est
régi par ce même accord « égalité femmes-Hommes », devrait
également être remis en discussion. La
société française avance… mais les modalités du temps partiel n’ont pas été
rediscutées depuis plus de 10 ans chez Dassault ! Pour la CGT, la
renégociation en cours est l’occasion à saisir pour cela.
St Cloud, mardi 3 novembre 2020
Déclaration préalable des élus CGT : ICI
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Pandémie, confinement, terrorisme... pendant ce temps la direction générale s'occupe de nos salaires...
Retrouvez le dernier compte-rendu des Négociations Annuelles Obligatoires : ICI
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Compte-rendu CGT - Comité Social et Economique Central - jeudi 15 octobre 2020 |
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Une
réunion du Comité Social et Economique Central s’est tenue jeudi 15 octobre
2020 à St Cloud en présence de M.Segalen (PDG adjoint) et de madame Guillemet
(DRH société).
Principalement
consacrée aux comptes prévisionnels 2020 de l’entreprise, l’expert-comptable
n’a bien évidemment pas pu cacher la situation très contrastée : la bonne
situation des ventes de Rafale ne permet pas
de compenser le niveau des commandes Falcon. Le bénéfice net est en
forte baisse, la participation et l’intéressement seront donc mécaniquement
très fortement impactés.
Malgré ce
bilan prévisionnel en demi-teinte, la société est confiante et continue de
prévoir d’importants investissements pour les programmes futurs. Le budget
Recherche et Développement passe de 501 millions en 2019 à 580 millions en
2020. Le plan complet « pilotez
votre avenir » comprenant la modernisation des établissements est
évalué à 1 milliard d’euros.
Les
annonces du précèdent CSEC (25 septembre 2020) ont été confirmées : un
seul établissement sera en sous-activité en 2021, Biarritz, pour environ 6 mois
et 40 salariés spé fab + quelques contrôleurs/préparateurs concernés.
Les
retours de travaux auparavant sous-traités, qui avaient été étudiés lors de la
commission économique du 27 aout, sont également tous confirmés, en production comme en logistique. M. Segalen
précise que, sur ce point, « il va falloir aller vite ».
Point
sur les effectifs du groupe Dassault aviation :
Dassault-aviation :
8866 salariés
Dassault Falcon Jet (usa) : 2283 salariés
Dassault
Falcon Service : 599 salariés
TAG :
457 salariés
Execujet : 411 salariés
Sogitec :
247 salariés
Dassault
Business : 51 salariés
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Total :
12 914 salariés
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Concernant
la future usine de Cergy, les incertitudes et retards liés au Covid sont
complètement levés et la direction générale nous indique qu’une nouvelle date a
été définie : la livraison de ce nouvel établissement est maintenant
programmée pour fin 2022. La promesse de vente est signée, le permis de
construire sera délivré en fin d’année 2020.
M. Segalen rappelle que l’ambition est de
faire de l’usine de Cergy le modèle
phare des établissements de production, l’équivalent niveau modernité de ce
qui se fait pour le tertiaire à Mérignac.
M.Segalen
a chargé Mme Guillemet de préparer une plaquette d’information a l’intention
des salariés sur les conditions de mobilité d'Argenteuil vers Cergy.
Dassault Falcon
Service (Le Bourget et Mérignac) :
La
situation des « stations-service » est compliquée. Le recul de
l’activité aérienne (-40%) impactera forcement le bilan annuel 2020. Un plan
social avec 168 licenciements a eu lieu chez Dassault Falcon Jet (usa). Un CSE
extraordinaire a eu lieu vendredi 16 octobre au Bourget pour annoncer la mise
en place d’un chômage partiel longue durée à compter du 2 novembre.
Salaires : un long moment a été consacré au
sujet des NAO en cours. Ce point n’était pas à l’ordre du jour mais toutes les
organisations syndicales ont souhaité revenir sur le sujet. La faiblesse,
absolument injustifiée de « l’enveloppe » ne permettra pas de
relancer une dynamique. Toutes les catégories de personnel sont mécontentes,
mais la direction générale fait encore et toujours la sourde oreille !
La
politique salariale rétrograde de l’entreprise, cumulé aux réticences de la
direction générale vis-à-vis du télétravail (pour les cadres) crée un
DESEQUILBRE important entre les aspirations des salariés et la volonté du PDG…
Pour
la CGT, la disproportion entre les lourds investissements matériels et
l’absence d’investissement dans l’Humain est incompréhensible.
La
force d’une entreprise c’est ses salariés !
Sans
nous rien ne sort !!!
Argenteuil, jeudi 15 octobre 2020
Déclaration préalable des élus CGT : ICI
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Compte-Rendu CGT : Gestion des emplois et des parcours professionnels 8 octobre 2020 |
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En préambule à cette 7ème
réunion de négociation de l’accord relatif à la gestion des emplois et des
parcours professionnels, les organisations syndicales ont exprimé leur regret
de ne voir dans ce projet d’accord qu’un simple
recueil de bonnes intentions. En
effet, la direction ne s’en cache pas et l’assume, cet accord n’est qu’un cadre
très large, aucunement contraignant, dans la gestion des effectifs. Il nous est
alors difficile de réellement discuter les mesures contenues dans ce projet.
La Direction avance
encore et toujours les mêmes arguments : « les marchés du Falcon et du militaire sont très incertains et ne
nous permettent pas de faire des projections sur les effectifs à 3 ou 4 ans ».
Néanmoins, la CGT a souligné le fait que lorsqu’il s’agit de mettre en place un
plan social, la Direction est capable d’évaluer à un salarié près la
sous-charge d’activité sur 3 ans (avec les détails, par site et par année).
Pourquoi se réunit-on
afin de « négocier » un tel accord ? La réponse est simple, la direction y est contrainte par les
dispositifs légaux. Après ce préambule, nous allons faire un compte-rendu
de chaque partie importante de cet accord.
L’un des premiers
développements de cet accord concerne la cartographie des familles
professionnelles et des métiers. L’objectif affiché : préparer la mise en
place de la future convention collective nationale de la métallurgie voulue par
l’UIMM. Cette nouvelle convention, si elle est signée par les syndicats,
aboutira à une politique salariale liée directement au poste de travail et non
plus à la qualification (diplôme) et aux compétences (ancienneté).
Exemple : le salaire sera lié au poste de travail, quels que soient le
diplôme et les compétences du salarié. Gros problème, le salarié pourrait voir
son salaire diminuer au cours de sa carrière.
La DG souhaite
attirer les « meilleurs talents ». Pour cela, notre entreprise
souhaite agir dès le collège et le lycée par la mise en œuvre d’enseignements
conduisant vers nos métiers. La question de fond est celle du rôle des
entreprises capitalistes dans l’éducation de nos enfants. Doit-on laisser les dirigeants des entreprises définir les programmes
scolaires ? L’école doit-elle former des salariés ou des citoyens ?
C’est un véritable enjeu de société.
Sur le même sujet, Dassault
souhaite accueillir 80 alternants par an dans nos établissements. La CGT aurait
aimé que ce nombre soit revu à la hausse. Sur le statut du tuteur qui forme
l’alternant tout au long de sa formation en entreprise, nous regrettons
qu’aucun temps ne lui soit formellement alloué, ni aucune reconnaissance
salariale. Réponse de la DG : « chez Dassault, nous savons gérer ça
de façon informelle par le gentleman
agreement ».
Au sujet du maintien
et de la transmission des compétences, difficile de commenter les dispositifs
de cet accord tellement il est vide : aucun volume de formation, aucune
possibilité d’accéder au catalogue de formations, aucune donnée permettant de
mesurer l’ascenseur social (passage préparateur, passage ingénieur, passage
cadre, expert, etc.), …
Nous sommes revenus
sur la formation de nos managers. Notre Direction fait appel, depuis des années,
à l’entreprise de formation spécialisée : Cardinale Sud Solutions. Un
bémol de taille, le dirigeant de cette officine est un habitué de la
diffamation envers la CGT, qu’il qualifie notamment d’armée rouge ou
d’organisation terroriste dans la presse et dans ses livres. La DRH nous
rassure ; ils connaissent bien ce dirigeant qui est en accord avec les
valeurs de notre entreprise. Madame Sevault nous confirme que nos managers
suivent toujours les formations de Cardinale Sud Solutions.
Les dispositifs
légaux prévoient que chaque salarié ait réalisé trois entretiens professionnels
sur les 6 dernières années, un tous les deux ans, dont le dernier doit être
effectué avant la fin de cette année 2020. Ce dernier entretien doit permettre
de faire avec le salarié un bilan des formations professionnelles suivies, de
son évolution professionnelle et salariale. Dans le cas où ces obligations ne
sont pas remplies, l’employeur sera contraint de verser 3 000 € sur le compte
personnel de formation du salarié qui ne serait pas à jour. Vos élus CGT seront
vigilants, dans chaque établissement, au respect de ces obligations légales.
La direction des
ressources humaines préfère mettre l’accent sur la mobilité inter sites plutôt
que sur la montée en compétence de ses salariés. Exemple : s’il y a besoin
d’un préparateur à Seclin, ils préfèreront déplacer un préparateur d’un autre
site plutôt que de faire évoluer un professionnel de fabrication de Seclin vers
le métier de préparateur. Nous ne pouvons que demander à la Direction de
changer d’état d’esprit, ce qui conduit à maintenir pendant des dizaines
d’années les salariés dans leur métier parce qu’ils sont compétents.
L’intelligence serait de faire progresser les salariés vers des postes avec
plus de responsabilité.
Pour finir, la CGT
propose, tout comme la CGC, que figure dans cet accord un dispositif
exceptionnel de gestion de la baisse de charge : l’élargissement des
conditions d’accessibilité au temps partiel abondé, travailler à 80 %, être
payé à 90 %.
Exemple : dans
le cas où notre carnet de commande viendrait à diminuer, la DRH, au lieu
d’avoir recours au chômage partiel (financé par nos impôts), permettrait aux
salariés qui le souhaitent, de passer à 80% de temps travaillé en étant payés à
90%. Cette proposition permettrait de maintenir les compétences dans
l’entreprise.
La délégation CGT
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Une réunion de CSE surréaliste ! |
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Mardi 29 septembre 2020 s’est tenue la réunion
mensuelle du CSE d’Argenteuil. Nous sommes 646
actifs (-30 par rapport à fin
janvier), 76 intérimaires (- 103 par rapport à fin janvier), 154 salariés sont en équipe, 6 en télétravail, 8 salariés sont en déplacement de longue durée, essentiellement en
Inde (5 personnes).
Faisant suite au CSEC du 24 septembre
(réunion lors de laquelle le PDG avait annoncé-entre autre- l’abandon de l’idée
d’un Plan social), nous nous attendions à obtenir la déclinaison locale précise
des annonces, notamment concernant les rapatriements de travaux actuellement
sous-traités.
Oui mais voilà… c’était
sans compter sur la « capacité extraordinaire » de notre « capitaine Bouchon » qui
semble n’avoir pas tout compris à la situation de l’entreprise, voir même à son
fonctionnement de base !
Vos
élus d’Argenteuil, dont 3 de la CGT et 1 de la CFDT siègent au CSEC, ont dû lui
réexpliquer en détail la situation actuelle et les annonces faites par les PDG
(Trappier et Segalen) !!!
La
signature d’un contrat de Rafale à 2 Milliards d’euros avec la Grèce ne permet
-décemment- plus à Dassault d’aller réclamer à l’Etat français un paiement
de chômage partiel : c’est pourtant
évident, mais notre directeur ne l’a pas compris, rajoutant même qu’il
prévoyait un sureffectif de 10 personnes en 2022… alors que les cadences
Falcon 2021 ne sont pas encore connues !
Lors
de cette réunion de CSE surréaliste, le directeur d’Argenteuil nous a donc expliqué
à peu près tout l’inverse du PDG :
-
Il n’y aurait aujourd’hui pas assez de personnel à Argenteuil pour récupérer
des nouvelles activités (!)
-Former du personnel à de nouvelles activité (câblage par exemple) serait trop
compliqué(!)
-
Le chômage partiel est envisagé à Argenteuil (!),
- L’ascenseur social serait compliqué à faire fonctionner à cause du manque de
postes disponibles (!),
- Les mutations à Argonay sont trop compliquées à mettre en œuvre, les salariés
d’Argenteuil n’ont pas les compétences(!),
- Il est trop tôt pour lancer le moindre rapatriement d’activités, pour
l’instant « on attend »(!).
L’usine
d’Argenteuil-Cergy a besoin d’un directeur capable de défendre les intérêts de
son usine, tant industriellement que socialement. Il semblerait qu’aujourd’hui
nous ayons à faire à un capitaine totalement perdu cherchant dans les yeux du chef
du personnel des réponses qu’il n’a pas… tel un petit enfant au costume trop grand !
Point d’avancement
concernant l’établissement de CERGY :
Concernant
la construction de l’usine de Cergy, la direction nous confirme que les études
continuent à un rythme soutenu. Un nouveau planning prenant en compte les 4
mois de retards liés au Covid est en cours d’élaboration.
Reclassement des salariés
UTP, planning de déménagement :
A
ce jour 31 salariés sont encore à
reclasser dans ce secteur, la direction nous explique avoir trouvé une solution
pour 29 d’entre eux (logistique,
ajustage, peinture, indus, management). 2
cas serait encore à traiter. A la question est-ce un reclassement voulu par les deux
parties et travaillé avec le salarié ? La direction est restée
bien silencieuse…
Le
planning de déménagement de l’UTP vers Seclin va s’échelonner entre mi-octobre
et fin mai 2021.
SAP :
Une
information succincte nous a été faite au sujet du nouveau système informatique
de l’établissement (SAP) : Attention au pointage du midi, qui ne devra pas
être inférieur à 30 minutes sinon le système décomptera automatiquement
2h30 de temps de repas ! Chaque salarié devrait avoir une information sur
ce sujet.
Nombre de places de
parking intérieur disponible :
En
raison de l’importante baisse de l’effectif (-350 salariés Dassault en 5 ans),
entre 60 et 80 places de parking sont disponibles dans l’établissement. La
direction a donc assoupli les conditions d’attribution, permettant d’avoir
désormais une place à partir de 42 ans.
La
deuxième partie de la réunion a été accaparée par les questions posées par la CFDT…toutes
réservées à des cas particuliers d’élus CFDT (le télétravail de Mme x, le
remboursement d’un week-end ski de Mme. x, la fiche de paie de M. x,…)… un
syndicalisme bien loin de l’intérêt
général que défendent vos élus CGT.
Argenteuil, mardi 6 octobre 2020
Démocratie
sociale
Le 15ème
congrès du syndicat CGT Dassault Argenteuil s’est déroulé la semaine dernière. Les
16 membres du Bureau Exécutif (organe dirigeant du syndicat) ont été renouvelés
à 40%. Les nouveaux statuts du syndicat et la nouvelle liste de dirigeants
seront déposés officiellement à la mairie d’Argenteuil dans les jours qui
viennent.
Cette nouvelle équipe,
rajeunie et motivée, aura la responsabilité de diriger le syndicat d’Argenteuil
pour les prochaines années, au moins jusqu’à Cergy.
Ils auront notamment à
mettre en musique les grandes orientations de la CGT d’Argenteuil à
savoir : La diversification des activités industrielles, la réduction du
temps de travail, la syndicalisation-féminisation, le respect des droits, les
salaires, l’usine neuve de Cergy…
Le secrétaire général
sortant (Antony Decastro parti pour de nouvelles aventures, en année
sabbatique) a été remplacé par Emmanuel DUMOULIN, élu à l’unanimité.
BRAVO A LUI, Manu est le
premier secrétaire cadre de la longue histoire de l’usine d’Argenteuil
(syndicat crée ici en 1937 à la Société Nationale de Construction de Moteurs,
devenu Gnome-Rhône, SNECMA, puis Dassault).
N’oublions pas que ce
renouvellement permanent, depuis plus de 80 ans, ne serait pas possible sans
une syndicalisation CGT dynamique : Si vous souhaitez que perdure encore
longtemps la libre parole et les positions offensives de la CGT,
rejoignez-nous,
syndiquez-vous !!!
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Le dernier congrès du syndicat CGT Dassault Argenteuil s'est tenu le 1er octobre 2020.
En conformité avec l'article R2131-1 du Code du Travail, les nouveaux statuts et la liste des membres dirigeants du syndicat ont été déposés à la mairie d'Argenteuil, elle-même chargée de les communiquer au procureur de la République.
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Compte-rendu CGT - Comité Social et Economique Central jeudi 24 septembre 2020 |
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Jeudi 24 septembre s’est
tenue à St Cloud une réunion extraordinaire du CSEC. L’ordre du jour
« point sur la situation », loin d’être clair, pouvait laisser planer
toutes les hypothèses.
M.
Trappier a immédiatement mis les choses au clair en expliquant que la situation
s’est améliorée.
La commande par la Grèce
de 18 Rafale été détaillée : 6 avions neufs à fabriquer + 12 avions
d’occasion de l’armée française. Le PDG a aujourd’hui précisé que les 12 Rafale
de l’armée devraient être remplacés par 12
Rafale neufs à livrer pour 2025. Soit un total de 18 Rafale à produire, dès maintenant.
Cette précision
importante, négociée la semaine dernière avec l’État français, permet au PDG
d’annoncer l’abandon total de son idée
de PSE. Les discussions sur le chômage partiel continuent mais selon la
direction générale il pourrait se limiter à l’établissement de Biarritz et
uniquement pour le 1er trimestre 2021. La confirmation dépendra des
plans de charge détaillés dans les établissements.
Pas d’autre nouveauté
lors de cette réunion mais la direction a rappelé que :
-
- Les commandes Falcon n’ont pas repris. Le
carnet de commande est faible.
- -
Des postes sont disponibles à Seclin et
Argonay, ceux qui sont intéressés peuvent postuler. En cas de manque de
candidats, ces établissements embaucheront.
- -
Des embauches pourront reprendre, au coup
par coup, suivant les besoins.
- - Le travail sur l’usine de Cergy continue
comme prévu, elle ouvrira en 2022.
-
- Le rapatriement de travaux auparavant
confiées à des sous-traitants « sur place » ou « à
l’extérieur » va s’accélérer.
Vos élus CGT ont profité
de cette réunion pour interpeller la direction générale au sujet du double
discours permanent concernant « l’ascenseur social » et la
« formation professionnelle » : En effet, si lors des réunions à
St Cloud la direction ne cesse de vanter les possibilités d’évolution
professionnelles offertes et le « haut niveau » des budgets
formation, dans la réalité des
établissements cela n’existe pas ! Certaines
directions locales nous précisant même « qu’il faut cesser d’être
naïf » quand vos élus réclament des explications !
Argenteuil, jeudi
24 septembre 2020
Déclaration préalable des élus CGT : ICI
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Compte rendu CGT - 4ème réunion "mesures sociales" - mardi 15 septembre 2020 |
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La 4ème
réunion de la négociation s’est tenue à St Cloud mardi 15 septembre.
Pour rappel, ces réunions se déroulent tous les mardis et jeudis du mois de
septembre et sont censées « adapter l’entreprise à la crise
économique ».
Les comptes rendus des
réunions précédentes sont disponibles sur www.cgt-dassault-argenteuil.com
En début de cette
réunion, vos élus CGT sont fortement intervenus pour dénoncer les conditions de
cette négociation : les éléments fournis par la direction sont très
insuffisants pour connaitre la situation exacte de l’entreprise. Le nombre d’avions vendus (carnet de commande)
est une donnée essentielle… mais il nous est communiqué seulement 2 fois par an
(chaque semestre). Nous demandons que ce chiffre, pour la durée de la crise,
nous soit communiqué chaque mois.
La réunion du jour était
centrée sur les modalités du chômage partiel qui sera imposé prochainement sur
la plupart des sites. Pour Argenteuil, toutes les activités de production
seront concernées à compter du 1er janvier 2021, sauf pour le T12 F6x, où le
chômage partiel débutera le 1er septembre 2021. Le pourcentage de réduction
d’horaire pourra être différent selon les activités/unités concernées
La durée de chômage par
semaine et ses modalités ne sont pas encore connues précisément. L’Etat ayant
allongé les délais pour son financement, la direction prend son temps, et a
annoncé que d’autres dates de réunions de négociation seront programmées fin
septembre et début octobre.
La direction générale
annonce tout de même qu’elle souhaite privilégier les « journées
courtes » plutôt que les jours complets de chômage.
La CGT met en garde la direction
générale : si les salariés qui sont venus pendant le confinement étaient
globalement satisfaits de ces horaires, il ne faut pas oublier qu’ils étaient
tous des salariés volontaires.
Les nombreux salariés
d’Argenteuil qui effectuent 80 ou 120
kilomètres par jour pour venir travailler n’ont certainement pas la même appréciation
de la chose…
Le sujet va très certainement poser
problème.
Nous sommes ensuite
fortement revenus sur les propositions portées par la CGT : La réduction
du temps de travail (32heures), les départs anticipés et la diversification de
nos activités sont des alternatives crédibles que la direction doit entendre et
étudier sérieusement !
La direction générale semblant
hypnotisée par « l’argent facile » proposé par l’Etat, nos
propositions ne reçoivent pour l’instant aucun écho… mais, comme pour d’autres
sujets, vous pouvez compter sur vos élus
CGT pour ne rien lâcher.
La Direction Générale a
également profité de cette réunion pour aborder un nouveau sujet : « l’accord
de méthode » C’est, en résumé, la première marche d’un PSE (plan
social). Ces discussions sont toutefois à écouter avec un peu de recul :
comme l’a déjà dit M.Segalen « D’abord
on fait peur, après on négocie… » Une
stratégie simpliste par laquelle les autres organisations syndicales aiment
malheureusement se laisser convaincre…
Déclaration préalable des élus CGT : ICI
Prochaine
réunion jeudi 17 septembre
Argenteuil, mercredi 16 septembre 2020
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Manifestation nationale jeudi 17
septembre 2020
Journée de mobilisation contre les
mesures régressives du gouvernement
En
dépit de l'urgence sociale et climatique, le gouvernement s'obstine dans
l'impasse des politiques libérales. C'est pourquoi la CGT appelle, aux côtés
des organisations syndicales (FSU, Solidaires, FIDL, MNL, Unef et UNL), à une
grande journée de mobilisation à Paris. Départ à 14h de la Place de la
République à jusqu’à la Place de la
Nation.
Arrêt de travail à
12 h 30
Départ collectif en car,
rdv aux 4 colonnes à 12h30
Equipiers 3h30 de grève en fin de
poste
(Grève
nationale : journée entière de grève possible pour les salariés qui le
souhaitent)
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Compte rendu CGT - troisième réunion « mesures sociales » - mardi 8 septembre 2020 |
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Mardi
8 septembre 2020 s’est tenue la troisième réunion de « mesures
sociales ».
Une
fois de plus, la Direction générale ne nous a pas envoyé préalablement le
projet d’accord soi-disant par manque de temps et nous l’a donc remis le jour de la réunion.
La CGT dénonce cette
attitude déloyale qui empêche les débats lors de la réunion puisque l’analyse approfondie de ce projet d’accord ne
peut être faite préalablement.
Descriptif
du projet d’accord ARME (Activité Réduite pour le Maintien en Emploi) :
Le
préambule :
La
Direction Générale reprend une fois de plus ses hypothèses floues de charge de
travail déjà exposées lors des réunions précédentes : « avec ou sans
avancée Rafale » et « avec ou sans rapatriement de charge ».
La
CGT est revenue sur le fait que si la DG mettait un peu d’argent pour inciter les
départs volontaires en retraite cela permettrait de ne pas recourir au chômage
partiel
(Depuis
les lois Macron, soutenues par la CFDT, les salariés peuvent rester jusqu’à 70
ans s’ils le souhaitent !). La réponse de Madame Guillemet est sans
équivoque « nous ne mettrons pas un
centime dans un plan de départ à la retraite, anticipé ou pas ! »
Le
champ d’application :
Les
établissements concernés seront détaillés lors de la prochaine réunion (15
septembre).
Les
activités et emplois concernés :
Les
non-cadres et cadres sont concernés sauf le « personnel hors statut »,
les pilotes et les expatriés.
Réduction
de l’horaire :
La
moyenne maximum d’activité partielle est limitée à 40% sauf si la situation de
l’entreprise exigerait de l’augmenter, sans toutefois pouvoir dépasser 50%.
La
DG propose 2 solutions :
·
soit par ½ journée ou journée entière
chômée en gardant l’APTT.
·
et/ou par réduction du temps de travail
quotidien (horaire fixe + suppression de l’APTT) associée à un ou plusieurs
jours chômés.
La
DG exige que ce soit les directeurs d’établissements qui prennent la décision
du choix à prendre en informant les élus au CSE.
La CGT souhaite que
l’APTT ainsi que la plage variable soient conservés pour l’ensemble du
personnel.
La CGT a réclamé que
les Organisations syndicales soient véritablement associées à la prise de
décision en privilégiant le choix des jours chômés.
Positionnement
des salariés en activité réduite :
La
DG veut que les salariés soient placés en activité réduite en fonction de la
charge de travail dans les différents secteurs d’activité, les agents de
maitrise s’assureront de répartir de manière équilibrée la réduction d’activité
entre les salariés du secteur concerné.
La CGT demande que les
Directeurs d’établissement équilibrent au mieux la charge entre les différents
secteurs pour limiter au maximum le recours au chômage partiel en basculant un
salarié en sous activité dans un secteur en sur activité afin de limiter au
strict minimum les heures supplémentaires et le travail du samedi pour
respecter une certaine forme d’équité entre salariés.
La
DG souhaite que les salariés soient informés 7 jours avant leur placement en
activité réduite. En cas d’aléas de production la hiérarchie aurait la
possibilité de prévenir le salarié la veille pour le lendemain pour annuler ou
ajouter une journée non travaillée ou pour modifier l’horaire de travail.
La CGT rappelle que les salariés
ont aussi une vie de famille ! Un jour de délai de prévenance n’est pas
compatible avec les contraintes familiales.
Engagements
pris en matière de maintien dans l’emploi :
Aucun ! La DG souhaite inclure dans cet accord une
sortie de la période de chômage partiel
par la mise en place d’un PSE en cas de difficultés de l’entreprise.
La
CGT réclame à la DG qu’elle nous dévoile ses « curseurs » en termes
de commandes civiles et/ou militaires minimum qui caractériseraient une
situation dramatique « nécessitant » un PSE. La Direction ne veut pas répondre !
Commentaire
CGT :
Réduction
générale du temps de travail, Diversification de nos activités, Départs en
retraite anticipés… la CGT a fait des propositions rapides à mettre en place
qui à elles seules limiteraient fortement le recours au chômage partiel.
Au
lieu de cela, comme souvent, la Direction souhaite faire « au plus
simple », en bénéficiant au maximum des dispositifs financés par
l’Etat…
Argenteuil,
jeudi 10 septembre 2020
Déclaration préalable des élus CGT : ICI
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Compte rendu CGT - deuxième réunion "mesures sociales" - jeudi 3 septembre 2020 |
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Jeudi 3 septembre 2020
s’est tenue la deuxième réunion dite « mesures sociales ».
Pour rappel, la première réunion a été consacrée à la présentation par la
direction de la situation de l’entreprise. Les réunions ont lieu tous les
mardis et jeudis du mois de septembre.
La
CGT a parfaitement saisi l’ampleur de la crise mais ne tombera pas dans le
panneau de l’exagération de la Direction générale.
Il a certainement un
sureffectif probable de 169 salariés en 2021, répartis sur 4 établissements
(Biarritz, Mérignac, Argenteuil, Martignas).
Pour la CGT, ce n’est pas
insurmontable et quelques mesures de bon sens comme de la formation (une demie journée
par semaine par salarié) ou d’incitation au temps partiel (80% payé à 90%, au
volontariat) ou de départ en retraite anticipé, ou même pourquoi pas de chômage
partiel, permettraient de régler le problème immédiatement.
Sur
du plus long terme, pour les années à venir, oui il y a un problème : les
Falcon se vendent mal.
Si les concurrents les
plus gros (Bombardier, Gulfstream) peuvent aujourd’hui se permettre de réduire
leurs cadences de fabrication, Dassault est aujourd’hui trop petit pour le
faire.
« Quand les gros
maigrissent, les maigres meurent »
Pour autant, pour la CGT,
ce constat n’est absolument pas un « clap de fin ».
Notre entreprise possède
des compétences énormes, des usines prêtes à tous les défis et surtout une
trésorerie énorme de 4.2 milliards.
Avec
4.2 milliards tout est possible
Comme dans toutes les
entreprises du monde, quand un marché
s’effondre il faut en changer !
Nous l’écrivions dès
2017, la société ne pourra pas éternellement se reposer sur seulement 2
produits, le Falcon et le Rafale. Nous sommes vraisemblablement aujourd’hui à
la croisée des chemins.
L’histoire nous montre la
voie, les exemples de sociétés ayant réussi leur diversification au cours du
siècle sont innombrables : Hispano Suiza, SAAB, Messier-Bugatti, Yamaha, Lamborghini,
etc…
Les milliards d’euros
versés par l’Etat depuis des décennies engagent la Direction à assumer une
responsabilité sociale. C’est sa responsabilité de faire en sorte de fournir du
travail aux usines Dassault.
La direction générale
n’est pas seule, plus de 2000 ingénieurs sont à l’effectif ! Faisons-les
réfléchir et creuser toutes les pistes : c’est ce que les salariés mais
aussi certainement les actionnaires attendent !
L’outil industriel, les
compétences des salariés, la trésorerie et l’excellente image de marque de
notre entreprise sont des atouts énormes, uniques. Il ne manque qu’un top départ du PDG pour lancer dès
maintenant l’ambitieux plan de diversification que la CGT appelle.
Fabrication et assemblage
de robots type KUKA, d’exosquelettes médicaux, d’hydroliennes, … tout est
possible.
Elon Musk (Tesla) l’a
montré mieux que quiconque : là où il y a une volonté, il y a un chemin.
Si le PDG est frileux, la CGT ne l’est pas et sera toujours là, avec les
salariés, pour tracer le chemin de l’avenir.
Quelques
détails sur les mesures discutées aujourd’hui :
> Le chômage
partiel est évoqué. Il commencerait à différentes dates suivant les
établissements et les services (démarrage à Biarritz dès octobre 2020).
> Le paiement du
chômage serait à peu près identique à celui ayant eu lieu pendant le
confinement.
> Maximum 2 jours de chômage partiel par semaine
> La participation,
l’intéressement et les jours de congés ne seraient pas impactés par le chômage
partiel mais le seraient certainement par d’autres dispositions qui seront
discutées lors des prochaines réunions.
Argenteuil, jeudi
3 septembre 2020
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Avec ce premier tract distribué
« physiquement », vos élus CGT reprennent aujourd’hui les habitudes
bouleversées depuis des mois par la crise du Covid.
Depuis 5 mois rien n’a été facile, pour personne. Les « failles »
du système économique et de l’économie mondialisée sont apparues au grand
jour !
Un virus minuscule est donc capable de mettre à genoux
les pays les plus puissants du monde !
La crise sanitaire que nous avons traversée fut un
révélateur des forces et faiblesses de nos sociétés, personne ne peut le nier. Étonnamment, notre ministre de l’économie a rapidement
pointé un responsable à cette crise : le capitalisme, « Il faut un nouveau capitalisme, qui
soit plus respectueux des personnes, plus soucieux de lutter contre les
inégalités et plus respectueux de l'environnement ».
Derrière ces discours de façade,
qui en réalité ne visent qu’à détourner l’attention de leurs propres échecs,
les hommes du gouvernement ont bien vite repris leurs habitudes… Main dans la
main avec l’Union Européenne, ils continuent de
diminuer le rôle des États, la protection sociale, privatiser et
mondialiser nos économies (fabrication des médicaments en Inde et en Chine…),
mettre en concurrence tous contre tous, etc.
Tout
ça ne marche pas !
La CGT l’affirme avec force : ce
système est à revoir !
L’économie mondialisée sans frontière est une impasse !
La crise économique qui se cumule maintenant à la
crise sanitaire doit être analysée avec précaution. Certains secteurs souffrent
réellement mais beaucoup d’autres
exagèrent les difficultés pour obtenir des aides de l’Etat et pour écraser les
droits des salariés.
Dans
l’aéronautique, d’une entreprise à l’autre, la situation est très différente.
Airbus par exemple a obtenu plusieurs milliards de
l’Etat après une manifestation de 1h30 le 6 juillet organisée par la direction
(main dans la main avec FO, syndicat majoritaire chez Airbus) rassemblant 7000
salariés (panier repas offert à l’arrivée…). Plusieurs milliards offerts par
l’Etat alors que leur carnet de commande est pourtant encore rempli pour les 8 années à venir (7584
avions) !!!
Chez Derichebourg, sous-traitant aéro, la situation de
la charge de travail est certes plus difficile mais la direction entend profiter pleinement de l’occasion : 20%
de baisse de salaire pour tous... et les salariés qui refusent sont
licenciés (la « loi Travail » de 2016, soutenue par la CFDT,
l’autorise !).
Et
chez Dassault ? La situation n’est ni noire ni rose, mais
il faudrait plusieurs pages ici pour l’expliquer finement.
Les éléments rassurants :
- notre trésorerie, 4 milliards d’euros (ce qu’affirme
par ailleurs notre PDG : « il
n’y a pas de problème d’argent »),
- malgré le confinement, notre société dégage toujours des
bénéfices (55 millions d’€ au premier semestre),
- l’arrivée de notre nouvel avion, le 6X qui devrait
faire remonter nos ventes Falcon
Ces données rassurantes sont partagées par la
direction qui ne voit qu’un seul élément « négatif » : la sous-charge évaluée à environ 10-20 % des salariés
de fabrication (les bureaux d’étude étant occupés par les nouveaux avions à
venir).
Ce qui veut dire qu’en prévisionnel les salariés de Fabrication
travailleraient 4,5 jours par semaine au lieu de 5. Que faire de cette
demi-journée de « sous-charge » ?
Compte tenu de la trésorerie, tout est envisageable
pour la CGT : Organiser de manière différente notre temps de
travail : travail à 80% payé 90% (au volontariat), formation longue,
départs en retraite anticipées …
Ou apporter de
nouvelles activités en diversifiant nos productions : au fil de sa
longue histoire industrielle notre usine a su fabriquer des automobiles, des
moteurs d’avions, des structures d’avions civils et militaire, de la pyro pour
Ariane… et même des tracteurs en 1950 ! Il est temps d’ouvrir les perspectives !
La direction générale ouvre la semaine prochaine une
négociation intitulée « mesures sociales » pour
résoudre le « problème » de charge de travail. Nous ne savons pas
encore ce que la direction nous prépare mais elle souhaite aller vite. 8 dates
sont programmées en septembre (réunions tous les mardis et jeudis).
Comme
nous avons su le faire en mars en débrayant spontanément pour faire respecter
le confinement, il faudra nous faire entendre si les « mesures
sociales » envisagées ne nous conviennent pas !
L’implication
des salariés sera déterminante !
Sans mobilisation des salariés nous
savons que
certains syndicats sont prêts à signer à peu près n’importe
quoi !
Argenteuil, mardi 25 aout 2020
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Après des vacances bien méritées... une rentrée sous tension ? |
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Jeudi 23 juillet 2020, la Direction Générale a convoqué les Organisations
Syndicales pour prolonger l’accord du 14 avril 2020 « Activité partielle » jusqu’au 30 septembre 2020.
La CGT, CGC et CFDT ont demandé de prolonger cet
accord jusqu’au 22 décembre afin de nous laisser le temps de négocier, sans
chantage à une date butoir, un nouvel accord via le nouveau dispositif « Activité
Partielle Longue Durée » dont le décret devrait prochainement être publié.
La DG a refusé.
A ce jour, 92 salariés dont 58 en « certificat
d’isolement », sont encore concernés par ce dispositif avec une grosse
majorité sur 2 sites (Mérignac et Biarritz).
La CGT a réitéré ses demandes pour résoudre cette
situation, vu le peu de salariés concernés:
- transfert de charge entre usine,
- changement d’activité momentané ou non,
- prise en charge à 100% des personnes en certificat
d’isolement pour les 58 salariés,
- mobilité intersites (en déplacement, au volontariat).
Tout cela n’a eu aucun écho auprès de la Direction !
Pour ces raisons la CGT ne signera la prorogation de
l’accord.
La Direction
Générale a souhaité ensuite aborder l’agenda social du second semestre :
Dès le début septembre s’ouvrira un cycle de 6
réunions de négociations (« mesures sociales ») qui doivent aboutir à
la signature d’un accord fin septembre.
Cet accord est soit disant destiné à répondre à la
crise actuelle, il concernera les thèmes suivants :
- participation et intéressement,
- NAO salaire
- Mobilité interne et externe,
- Formation,
- APLD,
- Mesure d’aide aux départs volontaires.
L’ensemble viserait, d’après la DG, à compenser la
baisse d’activité prévisionnelle 2021-2023, pour sauvegarder l’emploi.
Commentaire CGT :
Un Accord comprenant
les mêmes thèmes a été signé le 8
juillet chez SAFRAN. Une négociation
semblable débutera lundi 26 aout chez Aéroport
De Paris.
La conjoncture compliquée
actuelle de l’aéro est une « occasion en or » pour les dirigeants des
grandes entreprises pour tenter d’écraser nos conquêtes sociales !
Une offensive globale du patronat de l’aéronautique
est en cours.
La CGT appelle tous
les salariés à ne pas tomber dans le piège du défaitisme, PERSONNE ne sait
quelle sera la situation de l’aéronautique dans 6 mois. Les signaux mondiaux sont
plutôt bons (trafic aérien en forte hausse aux USA), et, surtout, notre
entreprise possède des compétences énormes.
Même si le
« marché » du Falcon continuait de diminuer, notre trésorerie (5
milliards) nous permettrait de rebondir en diversifiant
nos activités.
Situation de
l’aéro compliquée ou non, les solutions sont nombreuses !
Soyons tenaces et déterminés : la rentrée sera
décisive
L’implication des salariés sera plus que jamais nécessaire.
A Argenteuil, le 23 juillet 2020 |
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CSEC du 16 juillet : Prolongation du chomage partiel pour Biarritz et Mérignac |
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Déclaration préalable des élus CGT : ICI
Compte-rendu de la réunion : ICI |
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Réunion du Comité Social et économique Central - mardi 7 juillet 2020 |
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Mardi 7 juillet s’est
tenue la très attendue réunion du CSEC dont le thème était « les mesures
sociales et industrielles » entrainées par la crise économique Covid19. La
CGT était représentée par Jean-Michel Harosteguy (Biarritz), Yannick Duigou, Romain
Clerc et Damien Jouanne (Argenteuil).
Comme lors du précédent
CSEC, le PDG (Eric Trappier) et le PDG adjoint (Loïk Segalen) expliquent qu’un problème de charge de travail insuffisante
se pose dès aujourd’hui, pour au moins 3 ans.
Les salariés
« Etudes » sont un peu moins impactés puisque tous les travaux
d’études concernant les programmes futurs sont maintenus.
Les premières annonces de
fin du travail en équipe, de réduction de la sous-traitance sur place et la
disparition totale de l’intérim (annoncées lors du dernier CSEC) sont déjà en
cours d’application sur tous les sites.
Annonçons-le
d’emblée, les rumeurs propagées ces dernières semaines ont été rapidement
évacuées aujourd’hui : il n’y aura pas de plan de départ en retraite
anticipée, pas de plan de départs volontaires et un plan de chômage partiel de
longue durée n’est pas envisagé dans l’immédiat.
Les 2 établissements
ayant actuellement le plus gros « sureffectif » seraient Mérignac et
Biarritz. Pour ces 2 seuls établissements, le chômage partiel continuera après
le 24 juillet (une négociation sur le sujet débutera le 16 juillet).
L’insuffisance de
commandes de Falcon et la date de lancement trop éloignée des prochains Rafale
France amènent la direction générale à nous présenter aujourd’hui 2
hypothèses :
1)
1 - Hypothèse haute
2) 2 - Hypothèse basse
Le
premier scénario, dit « hypothèse haute », est
construit en imaginant que l’Etat français avance la commande de Rafale France
« tranche 5 » de quelques années pour boucher le « trou »
de charge.
Dans ce cas, les
conséquences sociales resteraient limitées : gel des embauches, mutations
inter-sites au volontariat, rapatriement de charges de travail sous-traitées.
Le
deuxième scénario, dit « hypothèse basse », est la version « noire » : Si
l’Etat français n’avance pas la commande « tranche 5 », le PDG estime
qu’il y aura un sureffectif de 795 salariés. Dans cette hypothèse, la Direction
Générale annonce qu’elle engagera un PSE si l’Etat français ne répond pas
positivement à sa demande d’avance de Rafale à fin 2020.
Usine
de Cergy : Contrairement à ce que certains aiment
laisser entendre, la future usine de Cergy n’est pas un sujet de discussion ou
une variable d’ajustement. Le problème de charge de travail est global pour
l’entreprise, et même plus largement pour tout le secteur aéronautique.
Commentaire
CGT :
Une réflexion anodine de la
Direction Générale en fin de réunion éclaire d’une lumière différente ce
compte-rendu pessimiste. En parlant d’une négociation entre Dassault et l’un de
ces sous-traitants, celle-ci nous explique : « Il faut savoir jouer au
Poker-menteur quand vous négociez. D’abord vous leur faites peur, après vous
négociez »…
Les 6 mois qui arrivent
sont pleins d’incertitudes. Personne, pas même la Direction Générale, ne peut
prédire le futur niveau des ventes. Tout
est aujourd’hui possible pour les mois et années qui viennent, mais les compétences des salariés, la
trésorerie disponibles et les programmes d’avions en cours de développement
nous permettent de rester confiants.
St Cloud, mardi 7
juillet 2020
Déclaration préalable des élus CGT : ICI
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Réunion extraordinaire du Comité Social et économique Central - jeudi 25 juin 2020 |
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Cette réunion très
attendue s’est tenue ce matin à St Cloud. Contrairement à ce qui avait été
annoncé par le PDG à plusieurs reprises ces derniers mois, l’ordre du jour ne
traitait pas de la crise, ses
conséquences et les éventuelles mesures.
L’ordre du jour a été
consacré à la crise et ses conséquences
sur nos productions. Les mesures que la société prendra seront annoncées au
prochain CSEC début juillet,
probablement jeudi 9 juillet. Cette réunion présidée par M. Segalen visait donc
à préparer les esprits pour la suite.
Les chiffres
prévisionnels de production, liés aux commandes réalisées ou prévues, nous ont
été détaillés pour tous les sites et pour les 3 années à venir. Ce ne sont donc
bien évidemment que des prévisions, mais, ne nous cachons pas, elles ne sont
pas bonnes.
En plus des mauvais
chiffres de vente Falcon, M. Segalen a fortement insisté sur le problème de
charge de la chaine Rafale. L’absence de nouveau contrat export va rapidement
créer une rupture de chaine. L’urgence selon M. Segalen serait que l’Etat français
avance la commande de 3 ans (Rafale France tranche 5), dès maintenant, pour
pouvoir maintenir en place toutes les compétences.
Hypothèses
de charge de travail « études » (bureaux d’études,…) :
De ce côté-là, la situation est moins
critiques, la charge semble être à peu près assurée pour tous les secteurs de
recherche. La société décide de
maintenir le développement de l’ensemble des appareils en cours pour préparer
l’avenir (6x, fnx, scaf, male,…). La CGT
soutient ce choix et appelle même à l’intensifier en lançant des études pour
diversifier nos activités (voir déclaration).
Hypothèses
de charge de travail « fabrication » :
Les ventes ne sont pas au
rendez-vous, les prévisions de 40 Falcon pour 2020 sont suspendues. Suite à de
nombreux « signaux négatifs » la direction a immédiatement décidé une
baisse de cadences sur tous les Falcon, sauf le 6x. L’accent est clairement mis sur le 6x, la
direction est confiante dans son succès
et prévoit des commandes.
Cet optimisme pour le 6x
ne doit pas cacher l’ensemble de la situation : la baisse globale de
commandes, ainsi que le « trou » de charge Rafale (si la France
n’avance pas sa commande) vont poser problème.
M. Segalen nous a donc
présenté une projection de ce que pourraient être les effectifs si la situation
n’évolue pas.
Une première mesure, déjà
effective, a été la suppression de
l’intérim sur tous les sites à fin 2020. La seconde phase sera de limiter la
sous-traitance « sur place » aux activités incompressibles (activités
pour lesquelles Dassault n’a pas les compétences).
Concernant
les salariés Dassault :
La
direction générale nous annonce un sureffectif compris entre 187 et 795
personnes. La fourchette est large car elle dépend des
hypothèses prises en exemple : avec ou sans mobilité inter-sites, avec ou
sans avance de Rafale France, avec ou sans départ à la retraite,…).
Tous
les sites sont concernés sauf Argonay et Seclin, pour lesquels la charge est
assurée.
M. Segalen annonce qu’il
« fera tout pour qu’il n’y ait pas de licenciements secs » et que
« toutes les mesures sont possibles, la boite à outil est ouverte ».
Les mesures envisagées
nous seront présentées par le PDG au prochain CSEC (probablement jeudi 9
juillet 2020).
Commentaire
CGT :
Les planches présentées
aujourd’hui donnent raison aux déclarations et aux revendications CGT que nous
avons portées dès le début de la crise. Il est temps pour notre entreprise de
se réinventer, de se moderniser.
Le « trou »
qui se profile est l’occasion de lancer
un plan de diversification de nos activités, vers plus d’écologie et vers la
transition énergétique. Tout est possible aujourd’hui chez Dassault. Les
compétences du personnel, l’outil industriel et la trésorerie disponible
permettent d’élargir les perspectives plus que n’importe où ailleurs.
Concernant le sureffectif
annoncé par la direction, la CGT, syndicat pragmatique, ne versera ni dans l’alarmisme ni dans l’euphorie : une mesure simple
existe, la réduction du temps de travail. Plusieurs centaines d’emploi seraient
préservés en passant simplement de 35h à 32h.
Temps
de travail
Diversification
Formation
Investissements industriels
Les
bonnes recettes sont là,
imposons-les, tous ensemble !!!
Argenteuil, jeudi
25 juin 2020
Déclaration préalable des élus CGT : ICI
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Mardi 23 juin : Le tract du jour |
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Quelles sont les relations entre la direction de Dassault aviation et les syndicats représentant les salariés ?
Une longue histoire qui vous est racontée : ICI
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Petites magouilles entre amis... suite et fin ! |
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Comité Santé Sécurité et Conditions de Travail
Vous le savez peut-être,
la « Loi Travail » impulsée par Macron, et imposée au 49.3, a
supprimé les CHSCT en 2017 pour soit disant « améliorer
le dialogue social ». Cette instance experte, chargé de veiller aux obligations de
l’employeur au sujet de la sécurité des salariés, était dotée de pouvoirs
relativement étendus, qui lui permettait notamment d’arrêter immédiatement un
travail dangereux.
Le
CHSCT était également un interlocuteur direct de l’Inspection du travail. Grâce
aux inspections des ateliers et bureaux effectuées de manières autonomes
et aux réunions trimestrielles
obligatoires, de nombreux accidents ont pu être évités pendant plusieurs
dizaines d’années.
Le
travail de prévention était également important : en s’opposant quasi
quotidiennement à l’employeur nous avons pu largement influer sur les
conditions de travail, pour le rendre moins pénible.
Oui
mais ça s’était avant ! Et maintenant ?
A Argenteuil, le CHSCT a
officiellement disparu le 28 mai 2019. A cette date, les dispositions légales
prévoyaient la mise en place d’une
nouvelle instance, la CSSCT. La direction vous dira « c’est la même
chose » … mais nous savons tous que le diable se trouve dans les détails
et qu’en réalité cette instance a perdu toute autonomie et l’essentiel de ses
moyens de fonctionnement. Le nombre de membres a été divisé par deux, et le
nombre d’heures de fonctionnement par 3.
En plus de cela, la
direction locale d’Argenteuil a cru utile de tenter un coup de force en juin
2019 lors de la mise en place des nouveaux élus : M.Vivot a renié le voté
majoritaire en supprimant un membre CGT pour offrir le poste à la CFDT !
Et oui, certains syndicats arrangent plus la direction que d’autres … Nous
aborderons ce sujet dans un prochain tract sur les postures syndicales.
Ce coup de force de la
Direction avec la complicité passive de la CFDT bloquait véritablement le bon fonctionnement
de cette nouvelle CSSCT et, après de nombreuses tentatives de conciliation à
l’amiable, la CGT a saisi la justice en novembre 2019.
L’affaire
a été entendue devant le Tribunal de Paris le 10 mars 2020.
Le rendu de justice a eu lieu le 19 mai 2020.
Le
juge a donné raison à la CGT et ordonne à la
direction de revenir sur sa décision et à appliquer le vote démocratique, en
rendant le poste « volé » à la CGT.
Dassault avait un mois pour faire appel de cette décision, mais nous a informé
cette semaine qu’elle ne ferait pas appel : la victoire est donc totale.
Cette
instance qui était jusqu’à présent pilotée par la direction locale sera donc à
présent gérée par vos élus CGT au CSSCT, qui vont pouvoir commencer à exercer
leurs mandats normalement dès demain.
Quelle conclusion ?
Un
an de perdu pour défendre la santé et la sécurité des salariés…. à cause de
qui ?
Argenteuil, mardi 9 juin 2020
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Coronavirus - vendredi 5 juin 15h00 |
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Bonjour à tous,
Une réunion de CSE
s’est tenue ce matin à Argenteuil pour décliner localement la « reprise
phase 3 » présentée hier par la PDG.
Pas de surprise, le discours a été le même :
- A partir de lundi 8 juin, il n’y a plus de notion de volontariat
pour le retour : l’agent de maitrise
prendra contact avec le salarié pour lui indiquer sa date de retour. Si
le contact n’est pas pris par téléphone, un courrier indiquant la date de
reprise sera envoyé au salarié.
- La reprise des salariés sera étalée sur environ un mois.
Tant que le salarié n’a pas sa date de reprise personnelle il reste chez lui,
au chômage partiel.
- Les horaires en
« normal » sont les mêmes qu’avant la crise (7h00-8h30 / 16h00-17h30 …
pour ceux qui auraient oublié !). En revanche, pour les équipiers, la
direction locale a validé avec la CFDT des horaires supprimant les plages
variables. Ces horaires sont annoncés comme provisoires mais la date de fin
n’est pas clairement indiquée.
- La cantine sera ouverte à partir de lundi.
- 2 exceptions de catégories de salariés pouvant rester au chômage
partiel :
1) Les salariés en « garde d’enfant » pour les
journées où l’école ne peut pas prendre en charge votre enfant. Il faut dans ce
cas fournir un certificat ou une attestation (de l’école ou de la mairie).
Précision : Une demi-journée d’école n’oblige pas le salarié à venir
travailler, il peut rester à la maison.
2) Les salariés « pathologie à risques » qui, à cause d’une faiblesse
médicale d’eux ou d’un membre du foyer, doivent rester isolé. Ils doivent
envoyer au service du personnel un « certificat d’isolement »,
délivré par le médecin traitant.
Concernant la
production, un nouveau plan de charge sera diffusé lors d'un prochain CSEC, fin
juin.
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Compte-rendu CGT de la Réunion du CSEC du jeudi 4 juin 2020 : ICI
Déclaration préalable des élus CGT : ICI
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Coronavirus - jeudi 4 juin 18h30 |
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Bonsoir à tous,
Le CSEC de présentation par le PDG de la « reprise
phase 3 » vient de se terminer. Un compte rendu sera mis en ligne dès que
possible.
Déclaration préalable des élus CGT : ICI
Dans les grandes lignes :
- La direction générale annonce que la notion de reprise au
volontariat s’arrête le 8 juin.
- A partir de cette date, si votre hiérarchie vous demande de
revenir au travail, vous n’aurez pas le choix.
- Le retour des salariés sera étalé sur un mois, jusqu’à début
juillet.
- Le retour en normal sera la norme, sur 7h60. L’objectif du
PDG est de diminuer fortement le travail en équipe.
2 exceptions pour la reprise :
- Les salariés en garde d’enfant (- de 16 ans) peuvent rester au chômage partiel s’ils
fournissent une « attestation de la structure d’accueil de la non-prise en
charge de l’enfant ».
- Les salariés en « Pathologie à risque » peuvent rester au chômage
partiel s’ils présentent un « certificat d’isolement » établi par le médecin
traitant.
- Le CSEC initialement prévu en juillet et au cours duquel le
PDG devait faire le point sur les conséquences de la crise pour Dassault-Aviation
est avancé à fin juin.
La réunion locale de déclinaison précise de la « reprise
phase 3 » à Argenteuil aura lieu demain matin.
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Coronavirus - mardi 26 mai 18h00 |
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